
EVENT | [OOW19 / J2] Feuille de route EPM : une vision « plateforme »
18/09/2019
Matt Bradley et Hari Sankar nous ont rappelé la croissance de l’EPM au travers des 5 dernières années. Le tournant vers le Cloud est désormais assumé et Hari nous annonce que celui-ci va perdurer et donc Oracle parie principalement sur la maturité et la complétude de son offre.
Désormais l’EPM Oracle se positionne à travers une couverture fonctionnelle globale. Nous ne devons plus raisonner de manière cloisonnée. Dorénavant, Oracle nous annonce que nous devons penser l’EPM comme une suite. Une suite qui répond aux besoins des entreprises et ce au-delà de la finance.
L’annonce est faite et les faire-parts sont envoyés. Services marketing, IT, commerce (entre autres), vous êtes invités à rejoindre notre communauté EPM.
Après tout, prévoir un budget et gérer des dépenses dans une solution ayant fait ses preuves a de quoi susciter de l’engouement.
Nous retrouvons là une tendance lourde du marché, celui du « Beyond Finance » porté par quelques nouveaux entrants impénétrants. Oracle, depuis quelques années, standardise son offre à travers ses packages « E-PBCS », désormais la norme.
La situation d’Oracle en tant que Leader EPM ne peut être mis en doute à l’échelle mondiale.
Le prix se veut simplifié avec une approche globale pour toute la suite.
Deux suites sont disponibles : Standard et Enterprise. Une sélection de modules (et de cubes) est incluse pour chacune des offres.
Le temps où nous comptions une licence par utilisateur et par instance est révolu. Une licence équivaut à un utilisateur qu’il utilise un module ou plusieurs modules de la suite.
Une offre qui va résoudre certains blocages économiques pour la migration des grandes architectures EPM On-Premise, avec une compétitivité sans égale dans ces contextes.
Pour les projets de taille modeste, il faudra désormais raisonner en suite dans une approche globale à redimensionner.
Le principe de clarification est également adopté pour les architectures des plateformes. Cette partie, à présent obscure pour ceux qui ont connu les installations et architectures on-premise, fait l’objet d’uniformisation. L’architecture des plateforme est la même quels que soient les modules au sein d’une suite (FCCS, PBCS, etc.).
Les nouveautés concernent tous les modules de la suite EPM, qui seront détaillés dans nos prochains articles :
Entre autres, l’intégration des journaux à partir de n’importe quel ERP sera possible.
PBCS profite d’une avancée quant au prédictif. L’intelligence artificielle et le « machine learning » sont mis au service de PBCS.
Enterprise Data Management évolue pour que nous puissions mettre en place des connecteurs et historiser les rattachements passés.
EPM Agent fait son entrée et ceci est la nouveauté de cette année.
Il est plus puissant que les batchs EPM Automate et a pour avantages de permettre :
- Plus de connectivité entre les applications cloud et différentes sources de données (requête SQL)
- Un drillthrough depuis le cloud jusqu’aux applications on-premise,
- Des requêtes pour EBS & PeopleSoft,
- La customisation de requêtes grâce au SQL.
Finance Report sera remplacé par un sous module du narrative reporting. Aucune date n’a été communiquée pour ce sous module dénommé MR pour Management Reporting. Matt Bradley le décrit comme offrant des reports modernes et sophistiqués.
Quant à l’on-premise, la version 11.1.2.4 sera supportée jusqu’au 31/02/2021. Le support a été étendu d’une année supplémentaire.
La version 11.2 est décrite comme une release technique davantage tournée sur la plateforme. En effet, celle-ci contiendra pour HFM :
- L’automatisation des consolidations,
- La purge des tables après les imports,
- Des améliorations relatives aux performances,
- Un support aux plateformes Linux.
Hyperion Planning bénéficiera notamment du Smart Push et des croisements valides.
Enfin, cette dernière version on-premise sera supportée jusqu’en 2030.
Opal Alapat l’a rappelé hier, le passage au cloud est une question de temps et ces annonces nous montrent que les investissements sont portés vers la suite EPM sur le cloud.
Sommes-nous prêts pour ces transformations ? Notamment l’arrivée de l’EPM Agent qui se veut plus ouvert ? Le cloud se réinvente et ré imagine notre métier.