Usage du PaaS avec Oracle EPM Cloud

24/04/2020

Usage du PaaS avec Oracle EPM Cloud

Nos clients choisissent Oracle EPM Planning Cloud pour faire leur planification budgétaire, d’autres vont encore plus loin pour y mettre leur comptabilité, leur facturation avec Oracle ERP Cloud.

Les projets d’implémentation mettent en exergue la nécessité d’une communication fluide entre ERP & EPM. La communication entre ces briques est native mais limitée pour l’instant.

Pour aller plus loin, l’opportunité d’un usage d’une machine Oracle Paas « Platform As A Service PaaS » se pose donc assez rapidement.

Nous vous présentons cette option à travers un retour d’expérience, issu d’une implémentation croisée ERP & EPM avec notre partenaire Kaora Partners avec un contexte Insight Retailpour le client NAF-NAF.

Une connectivité native entre les offres Oracle

Des connecteurs natifs existent actuellement : ils permettent deux étapes importantes mais seulement ces deux étapes :

  • L’intégration des données depuis la clé comptable, permettant un suivi analytique à travers tous les segments définies dans l’ERP
  • L’envoi du Budget depuis l’EPM vers l’ERP pour le suivi du consommé, étape unitaire annuellement

Faire dialoguer les offres SaaS :

Avec Oracle ERP Cloud et Oracle PBCS, on a en face deux offres d’un même éditeur. Pourtant, les deux briques ne communiquent pas totalement ensemble. Encore aujourd’hui, ils ont un peu besoin d’huile de coude pour y arriver. Comprenez par là qu’il faut souvent et régulièrement une intervention humaine.

Il est assez facile d’extraire sa comptabilité de l’ERP, au format texte, pour ensuite la charger dans PBCS.

Mais ce genre de processus demande la présence humaine, sans compter ensuite les temps de traitements pour agréger les données. Ce qui conduit, quotidiennement, principalement en période de clôture, à une mise à disponibilité des données de pilotage en fin de matinée.

En effet, il n’existe pas encore d’ordonnanceur commun avec automatisation et suivi.

Comment peut-on améliorer cela ?

La mise en place un système d’automatisation des traitements demande la mise à disposition d’un serveur pour faire le passe-plat entre l’ERP et ORACLE EPM CLOUD. Mais un serveur fusse une machine virtuelle cela a un coût. Un coût non négligeable. Si on a un service informatique pléthorique c’est un coût facilement amortissable.

Dans le cas contraire, comment faire ?

Oracle a une réponse sur ce sujet, voire plusieurs réponses. Une réponse simple, ou pas, on va parler de PaaS (Platform as a Software). Ce PaaS, peut revêtir plusieurs aspects. Seules les limites de l’imagination et, de votre portefeuille en seront les limites.

Dans un premier temps, il faut identifier son besoin. Car avec le PaaS, on peut créer une ou plusieurs machines virtuelles (Linux ou Windows) pour faire des traitements purement Java, ou pour y installer une base de donnée, …

Ensuite, le lien entre les différents services se fera par le biais de webservices ou par les flux https.

Dans une application qui va servir de passe-plat entre ERP cloud et ORACLE EPM CLOUD, de quoi aura-t-on besoin ?

  • Extraire les données de l’ERP Oracle E-Business ;
  • Stocker des fichiers avec traçabilité;
  • Les charger dans ORACLE EPM CLOUD ;
  • Lancer des traitements dans ORACLE EPM CLOUD

Eventuellement, on peut rajouter une tâche de sauvegarde et de rétention des sauvegardes. ORACLE EPM CLOUD (pour le moment) ne permet pas de le faire avec des délais compatibles avec une exploitation correcte.

Pour répondre à cela, les outils cloud Oracle mettent à disposition soit des webservices, soit des utilitaires pour permettre les lancements des différents traitements.

Pour extraire les données de l’ERP, on procèdera à l’utilisation des webservices par le biais de requêtes SOAP que l’on exécutera avec du « PowerShell » par exemple.

Du coup, cela permet de définir un contour à notre architecture pour notre futur services PaaS.

Avec l’utilisation d’un langage scripté comme le « PowerShell », ce sera une machine Windows. Et pour compléter le tout, comme nous ne ferons pas de gros traitements, ni utiliserons de base de données ; nous n’aurons pas besoin d’une quantité de RAM gigantesque, ni d’un nombre de CPU à faire pâlir de jalousie un Exalogic.

Ci-joint les caractéristiques de ce serveur :

Et pour Oracle PBCS, me direz-vous ?

Pour l’automatisation des traitements, nous avons le petit utilitaire « Epm automate » qui permet de faire un bon nombre des tâches d’administration dont nous avons besoin. Cet utilitaire téléchargeable depuis PBCS, est utilisé en mode ligne de commande de manière interactive.

Nous, nous créerons un certain nombre de scripts Windows afin de réaliser les traitements souhaités.

Le tout sera serti dans traitements à base de scripts Powershell qui seront planifiés avec l’ordonnanceur Windows, selon un calendrier précis.

Les opérations faites par Epm Automate se dérouleront sur un mode opératoire précis. Pour chaque tâche élémentaire réalisées par l’utilitaires nous aurons les opérations unitaires suivantes :

  • La connexion
  • Les opérations ou l’opération (dans le cas d’un chargement de données nous allons exécuter plusieurs commandes)
  • La déconnexion.

Nous avons également configuré un serveur SMTP afin d’envoyer en fin de traitement, le statut de celui-ci et la log du traitement. Car la gestion des rejets se fait encore manuellement, mais en y ajoutant toutefois un traitement qui permet d’extraire les rejets de la log PBCS.

On obtient grâce à Oracle Cloud Applications, les moyens pour mettre en place notre architecture qui va permettre d’automatiser les chargements entre notre ERP Oracle et Oracle EPM Cloud.

Et dans le cas de notre création de machine virtuelle Windows, on va utiliser le service nommé « Compute » et créer une instance Virtual Machine.

Le service « Infrastructure » permettra lui d’utiliser plus d’applications, il demandera la création d’une console d’administration avec la création d’un tunnel de connexion SSH plus sécurisé. Dans notre cas nous n’aurons pas besoin de services plus coûteux et compliquer à mettre en œuvre. 

Une fois créée, cette machine est accessible comme n’importe quel serveur en mode connexion à distance.

Un coût supplémentaire mais dérisoire

L’utilisateur peut choisir son mode de facturation, il peut soit souscrire les différentes offres et payer un abonnement comme il ferait pour les offres comme PBCS et ERP Cloud.

Naf Naf a choisi l’offre « pay as you go », c’est-à-dire ne paye que l’usage courant du service. Une facture supplémentaire mais pour un coût dérisoire. Un coût inférieur à une centaine d’euros par mois. Ce coût, est celui d’une machine tournant 24/7.

Il est possible donc de réduire la facture en éteignant la machine durant les périodes d’inactivités, si besoin.

Mais dans notre cas, nous l’utilisons également pour faire les sauvegardes de PBCS, donc la machine tourne nécessairement tous les jours.

Conclusion

Les solutions Oracle Cloud sont nombreuses et riches, et leur interopérabilité n’est pas complète car systématiquement tributaire des évolutions soumises par l’éditeur, et tout développement spécifique sont désormais bannis.

Certaines tâches sont néanmoins nécessaires, au-delà des chargements de données, le service PaaS permet de réaliser en complément ses opérations de rétention de sauvegardes, car sur Oracle EPM certaines offres sont limitées à une taille d’environ 150Go,

L’usage du PaaS Oracle permet de mettre ce « liant » nécessaire en travaillant sur ces passerelles ouvertes à travers les webservices, pour un coût dérisoire et une implémentation en quelques jours par les équipes Klee Performance. N’hésitez pas à nous contacter pour une mise en œuvre rapide et simplifiée.